La première étape de l’installation de vidéosurveillance est d’identifier le ou les finalités poursuivies. Ces derniers peuvent être variés : sécurité des locaux, aide à la prévention et à la détection du vol et d’autres délits, ou protection de la vie et de la santé des employés, en raison de la nature du travail.
Comme pour tout traitement de données personnelles, l’enregistrement des personnes doit avoir une base légale en vertu du RGPD. Le consentement peut fournir une base légale pour ce traitement de données. Cependant, il est peu probable que cela s’applique à l’utilisation de vidéosurveillance dans la plupart des cas, car il sera difficile d’obtenir un consentement libre de toutes les personnes susceptibles d’être enregistrées. La base légale la plus commune pour ce type de traitement des données personnelles est l’intérêt légitime. Lorsque le traitement est fondé sur un intérêt légitime, vous devrez effectuer un test de « mise en balance » pour déterminer si vos intérêts légitimes l’emportent sur les droits de la personne.
Vous devrez informer les personnes qu’elles sont enregistrées. Cela peut être fait en plaçant des panneaux faciles à lire dans des endroits importants. En outre, un panneau indiquant l’objectif du système de vidéosurveillance ainsi que l’identité et les coordonnées du responsable du traitement des données devrait être placé à toutes les entrées.
Les personnes dont les images sont enregistrées par un système de vidéosurveillance devraient recevoir les renseignements suivants :
- l’identité et les coordonnées du responsable du traitement ;
- les finalités du traitement ;
- la base légale du traitement (s’il s’agit de l’intérêt légitime, les informations spécifiques sur les intérêts légitimes qui se rapportent spécifiquement à ce traitement, et sur l’entité qui poursuit chaque intérêt légitime.) ;
- les coordonnées du délégué à la protection des données (DPD), s’il y en a un ;
- les destinataires, ou catégories de destinataires, des données;
- les mesures de sécurité pour les séquences enregistrées ;
- la durée de conservation des images de vidéosurveillance ;
- l’existence de droits individuels en vertu du RGPD et le droit d’introduire une réclamation auprès de l’autorité nationale de protection des données.
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